Sarah(en hĂ©breu : Ś©ÖžŚŚšÖžŚ : « princesse » ; en arabe : ĆÄra, ۳ۧ۱۩), initialement nommĂ©e SaraĂŻ (Ś©ÖžŚŚšÖ·Ś / Ś©ÖžŚŚšÖžŚ, « ma princesse »), est un personnage de la GenĂšse, le premier livre de la Bible et du Pentateuque. Matriarche et prophĂ©tesse, elle est une figure majeure dans les religions abrahamiques.. Elle est la sĆur consanguine (issue du mĂȘme pĂšre mais non de
Ilest important de prier aussi pour quâils puissent entrer pleinement dans leur destinĂ©e. Il y a plusieurs versets dans la Bible que nous pouvons proclamer sur les enfants. Voici quelques exemples: 1] Pour leur salut. Paul et Silas rĂ©pondirent: Crois au Seigneur JĂ©sus, et tu seras sauvĂ©, toi et ta famille. Actes 16.31.
Femmes, soyez soumises Ă vos maris, comme au Seigneur car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Ăglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de mĂȘme
MohandasKaramchand Gandhi est nĂ© le 2 octobre 1869 Ă Porbandar (Gujarat, Inde) dans une famille aisĂ©e de lâInde. Il est mort assassinĂ© le 30 janvier 1948 Ă Delhi (Inde). Il fut et est toujours un modĂšle pour de nombreuses personnes par sa pratique de la rĂ©sistance non-violente et de sa pensĂ©e.
Citationsfrançaises la bible sur la beauté de la femme : La beauté d'une femme sotte est aussi ridicule qu'un anneau d'or au nez d'un cochon. Cherchez ici une citation ou un auteur
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chá» Cáș§n Cmnd Há» Trợ Nợ Xáș„u. La Vierge Marie, modĂšle de puretĂ©, dont nous fĂȘtons aujourd'hui la NativitĂ© Question Jâaimerais connaĂźtre lâavis de lâEglise sur la masturbation. Est-elle toujours un pĂ©chĂ© jâai lu sur un forum que dans le cas des adolescents, ce nâĂ©tait pas le cas, parce que câest normal ? Quand peut-elle ĂȘtre considĂ©rĂ©e seulement comme pĂ©chĂ© vĂ©niel ? La Bible fait-elle allusion Ă cette pratique ? Que dit le catĂ©chisme Ă ce propos ? Le paragraphe 2352 du CatĂ©chisme de lâEglise catholique rĂ©pond clairement Ă cette question Par la masturbation, il faut entendre lâexcitation volontaire des organes gĂ©nitaux, afin dâen retirer un plaisir vĂ©nĂ©rien. âDans la ligne dâune tradition constante, tant le magistĂšre de lâĂglise que le sens moral des fidĂšles ont affirmĂ© sans hĂ©sitation que la masturbation est un acte intrinsĂšquement et gravement dĂ©sordonnĂ© â. On trouve effectivement sur internet un certain nombre de sites affirmant que la masturbation est une pratique normale et que lâEglise ne la condamne plus. Les deux affirmations sont fausses. Rappelons, au passage, que la condamnation de la masturbation nâa rien Ă voir avec le prĂ©tendu mĂ©pris du corps que manifesterait lâEglise â comme on le lit trop souvent. Câest, au contraire, parce que lâEglise a une trĂšs haute conception du corps et, en particulier, de la sexualitĂ© humaine quâelle rĂ©prouve les pratiques qui contredisent le magnifique projet divin sur lâhomme. Pour nous chrĂ©tiens, le plaisir sexuel nâest pas une rĂ©alitĂ© Ă fuir, mais câest une rĂ©alitĂ© Ă inscrire dans un ordre naturel et divin. Il ne trouve son sens plĂ©nier que dans lâacte conjugal oĂč les Ă©poux se donnent totalement lâun Ă lâautre. Ce don Ă©tant, comme le dit saint Paul, Ă comprendre par rapport au don rĂ©ciproque du Christ et de lâEglise. Sâagissant de la question sur le caractĂšre Ă©ventuellement vĂ©niel de la masturbation, on peut lire au paragraphe 1856 ce rappel de ce quâest un pĂ©chĂ© mortel par opposition Ă un pĂ©chĂ© vĂ©niel Est pĂ©chĂ© mortel tout pĂ©chĂ© qui a pour objet une matiĂšre grave, et qui est commis en pleine conscience et de propos dĂ©libĂ©rĂ©. En lâoccurrence, la matiĂšre est grave, mais la pleine conscience et le propos dĂ©libĂ©rĂ© ne sont pas toujours prĂ©sents. La masturbation peut donc, effectivement, ĂȘtre dans certains cas un pĂ©chĂ© vĂ©niel. Cependant, il faut veiller Ă lâĂ©viter car la pratique dâun pĂ©chĂ© vĂ©niel diminue la charitĂ© dans lâĂąme, obscurcit la conscience et affaiblit la volontĂ©. Des pĂ©chĂ©s vĂ©niels rĂ©pĂ©tĂ©s, non repoussĂ©s et non absous risquent donc dâĂ©loigner de Dieu au point de commettre des pĂ©chĂ©s mortels. Dernier point la Bible fait une allusion discrĂšte Ă cette pratique en Gn XXXVIII,9-10 Cependant OnĂąn [fils de Juda, lâun des douze fils de Jacob] savait que la postĂ©ritĂ© ne serait pas sienne et, chaque fois quâil sâunissait Ă la femme de son frĂšre, il laissait perdre Ă terre pour ne pas donner une postĂ©ritĂ© Ă son frĂšre. Ce quâil faisait dĂ©plut Ă YahvĂ©, qui le fit mourir lui aussi. Dans le contexte, Onan, au titre de la loi dâIsraĂ«l du lĂ©virat, devait donner une descendance Ă son frĂšre aĂźnĂ© dĂ©cĂ©dĂ© en sâunissant Ă la femme de ce dernier. La Tradition de lâEglise a toujours considĂ©rĂ© que ce pĂ©chĂ© dâOnan Ă©tait analogue Ă la masturbation â qui lâon appelle dâailleurs parfois onanisme dans les livres anciens de morale.
1â âIl est autorisĂ© dâavoir des rapports sexuels avec une fille de trois ans et un jour », Sanhedrin 55b 2â JĂ©sus Ă©tait un bĂątard nĂ© dans lâadultĂšre », Yebamoth 49b 3â Il est permis de divorcer avec votre femme si vous voyez une plus jolie fille-vierge et attirante, mĂȘme si elle nâest ĂągĂ©e que de 3 ans », Gittin 91a 4â JĂ©sus a Ă©tĂ© envoyĂ© en enfer, oĂč il est puni en Ă©tant bouillit dans des excrĂ©mentsâ, Gittin 56b 5â Marie Ă©tait une prostituĂ©e », Sanhedrin 106a 6â Les disciples de JĂ©sus mĂ©ritent dâĂȘtre tuĂ©s », Sanhedrin 43a 7â MĂȘme le meilleur des Goyim non juif devrait ĂȘtre abattu », Abhodah Zarah 26b T 8â Les femmes Juives sont contaminĂ©es par la simple rencontre de Non-juifs », Iore Dea 198, 48 9â Il nâest pas bon de parler aux femmes, pas mĂȘme votre propre femme », Aboth 10â Un Non-juif est comme un chien », Ereget Rashi 30 11â Mangez en prĂ©sence dâun non-juif câest comme manger avec un chien », Jebamoth 94b. 12â Vous pouvez tuer un incroyant avec vos propres mains », Abhodah Zarah 4b 13â Si un goyim non-juif frappe un juif, il faut le tuer, car câest comme frapper Dieu , Sanhedrin 58b 14â Lâusurele taux dâintĂ©rĂȘt peut ĂȘtre pratiquĂ©e sur les Non-juifs », Abhodah Zarah 54a 15â Si un juif trouve un objet appartenant Ă un goyim, il nâest pas tenu de le lui rendre », Babha Mezia 24a. 16â La propriĂ©tĂ© dâun Non-juif appartient au premier juif qui la rĂ©clame », Babha Bathra 54b 17â Ce quâun juif vole dâun non-juif, il peut le garder », Sanhedrin 57a 18â Les goyims non juifs qui chercheraient Ă dĂ©couvrir les secrets de la Loi dâisraĂ«l, commettent un crime qui rĂ©clame la peine de mort », Sanhedrin 59a 19â Ordre est donnĂ© de modifier et de ridiculiser les textes religieux des goyims non juifs », Iore Dea 20â Tous les juifs sont vertueux », Sanhedrin SVP pas de commentaires antisĂ©mitesâŠles juifs non sionistes dâadhĂšrent pas Ă cette idĂ©ologie, bien au contraire! Nâoubliez pas de partager cet article⊠.âșâșâș Pensez Ă regarder la VIDĂO PRINCIPALE de la page Ăąmes sensibles sâabstenirâŠâââ. Cliquez ici VidĂ©o contre Valls VOICI LES SOURCES DE CET ARTICLE vĂ©rifiez par vous mĂȘme⊠1- 2- 3- 4- 5- 6- 7- etc⊠Source directe de cet article La page Facebook de la VidĂ©o que Manuel Valls veut supprimer Born in 1953,I am the founder of the Defenders of the Earth in October 10 ,2007. We try to proposed an alternative of the New World Order and a new vision of life. We consider that the Humanity must live in harmony with all forms of life and abolish the neoliberalism for preserve the human life and continue the Earthlians adventure. We consider that we are not alone and we will receive an ultimatum in few time. Voir tous les articles par Michel Duchaine
Origine et authenticitĂ© Quâest-âce que la Bible ? Lancez-âvous dans la magnifique exploration du message divin appelĂ© la parole de Dieu ». La Bible plus quâun livre de sagesse ? Notez ce que la Bible affirme sur son origine. La Bible contient-âelle les pensĂ©es de Dieu ? Pourquoi de nombreux rĂ©dacteurs bibliques disent-âils que câest Dieu qui est lâAuteur de leurs Ă©crits ? Est-ce MoĂŻse qui a Ă©crit la Bible ? MoĂŻse est lâun des rĂ©dacteurs de la Bible. Combien y en a-t-il eu au total ? Qui a Ă©crit la Bible ? Les rĂ©dacteurs de la Bible affirment que Dieu en est lâAuteur. Leurs Ă©crits sont-âils fiables ? La Bible a-ât-âelle Ă©tĂ© modifiĂ©e ou falsifiĂ©e ? La Bible est un livre trĂšs ancien. Alors comment ĂȘtre sĂ»r que son message est restĂ© intact ? Quand Dieu a-ât-âil commencĂ© Ă crĂ©er lâunivers ? Câest le sens des mots commencement » et jour » dans la GenĂšse qui nous donne la rĂ©ponse. La science est-âelle dâaccord avec la Bible ? Du point de vue de la science, y a-ât-âil des erreurs dans la Bible ? La Bible enseigne-ât-âelle que la Terre est plate ? Est-âce que ce livre ancien est digne de confiance ? La Bible le livre des Blancs ? De quelle partie du monde venaient les hommes qui ont Ă©crit la Bible ? Quand les rĂ©cits sur JĂ©sus ont-ils Ă©tĂ© Ă©crits ? Combien de temps sâest Ă©coulĂ© entre la mort de JĂ©sus et la rĂ©daction des Ăvangiles ? Lire et comprendre la Bible Comment faire pour comprendre la Bible ? Vous pouvez comprendre son prĂ©cieux message. Y a-ât-âil des contradictions dans la Bible ? Examinez certaines contradictions apparentes dans la Bible et les principes dont vous pouvez tenir compte pour clarifier le sens du texte. Qui est ou quâest-âce que la Parole de Dieu ? Dans la Bible, cette expression a plusieurs significations. Que signifie lâexpression Ćil pour Ćil » ? La rĂšgle Ćil pour Ćil » encourage-ât-âelle Ă se faire justice soi-âmĂȘme ? Que sont les Dix Commandements de Dieu ? Ă qui les Dix Commandements ont-âils Ă©tĂ© donnĂ©s ? Les chrĂ©tiens devraient-âils les appliquer ? Que signifie ĂȘtre un bon Samaritain » ? En racontant cette histoire, JĂ©sus a montrĂ© de façon remarquable quâune personne misĂ©ricordieuse aide les autres peu importe leur nationalitĂ© ou leurs origines. Quâest-âce que la Torah ? Qui lâa Ă©crite ? Ses enseignements sont-âils Ă©ternels ? ProphĂ©tie et symbolisme Quâest-âce quâune prophĂ©tie ? Chaque prophĂ©tie inspirĂ©e par Dieu prĂ©dit-âelle lâavenir ? Pas toujours. Quelle est la signification des chiffres dans la Bible ? La numĂ©rologie est-elle en accord avec la Bible ? DĂ©couvrez quelques exemples de chiffres ayant une signification symbolique dans la Bible. Faites la diffĂ©rence avec la numĂ©rologie. Que rĂ©vĂšle la chronologie de la Bible sur lâannĂ©e 1914 ? La prophĂ©tie des sept temps » de Daniel chapitre 4 dirige notre attention sur un moment dĂ©cisif pour la domination humaine. Le livre de la RĂ©vĂ©lation, ou Apocalypse quelle est sa signification ? Ce livre dit que ceux qui lisent son message, le comprennent et lâappliquent seront heureux. Qui est lâAlpha et lâOmĂ©ga » ? Pourquoi ce titre convient-âil Ă celui qui le porte ? Quâest-âce que la Nouvelle JĂ©rusalem ? En quoi cette ville hors du commun vous concerne-ât-âelle ? Que reprĂ©sente la bĂȘte sauvage Ă sept tĂȘtes de RĂ©vĂ©lation chapitre 13 ? La bĂȘte sauvage a de lâautoritĂ©, du pouvoir et un trĂŽne. Que rĂ©vĂšlent les prophĂ©ties de la Bible ? Le nombre 666 quelle est sa signification ? La Bible rĂ©vĂšle la signification de ce nombre et de la marque de la bĂȘte. Quâest-âce que Babylone la Grande ? La Bible dit quâil sâagit Ă la fois dâune prostituĂ©e et dâune ville. Lâhomme riche et Lazare des personnages rĂ©els ? La parabole de JĂ©sus enseigne-ât-âelle que les bons vont au ciel et les mĂ©chants en enfer ? Fin du monde Quel est le signe des derniers jours », ou temps de la fin » ? La Bible fournit de nombreux Ă©lĂ©ments qui permettent dâidentifier les derniers jours. Quâest-âce que la grande tribulation ? Ce quâon appelle les prophĂ©ties du temps de la fin » dĂ©signe la plus grande pĂ©riode de troubles que connaĂźtra lâhumanitĂ©. Ă quoi pouvons-ânous nous attendre ? Quâest-âce que la bataille dâArmaguĂ©don ? La Bible ne contient quâune seule fois le mot ArmaguĂ©don. Mais tout au long de ses pages, elle parle de la bataille Ă laquelle ce mot fait allusion. La terre sera-ât-âelle dĂ©truite ? Ce que la Bible explique pourrait vous surprendre. Quand la fin du monde viendra-ât-âelle ? La Bible annonce-t-elle un jour prĂ©cis ?. Que fera le royaume de Dieu ? Quand le royaume de Dieu dirigera la terre... La paix dans le monde comment sera-t-elle Ă©tablie ? Dieu promet dâapporter la paix sur la terre au moyen de son royaume. Apprenez comment il sây prendra. Personnages, lieux et objets Les femmes dans la Bible que pouvons-ânous apprendre dâelles ? DĂ©couvrez des exemples de femmes remarquables mentionnĂ©es dans la Bible et dâautres exemples, Ă lâinverse, quâil ne faut pas suivre. Marie est-âelle la mĂšre de Dieu ? Tant la Bible que lâhistoire du christianisme fournissent une rĂ©ponse claire Ă propos de cette croyance. La Vierge Marie Que dit la Bible Ă son sujet ? Certains disent que la naissance de JĂ©sus est lâImmaculĂ©e Conception. Est-âce ce que la Bible enseigne ? Qui Ă©tait Jean le Baptiseur ? Son message prophĂ©tique a prĂ©parĂ© le cĆur de ses compatriotes juifs Ă reconnaĂźtre le Messie promis. Qui Ă©tait Marie de Magdala ? Certaines des croyances courantes sur elle ne sont pas dans la Bible. Que dit la Bible Ă propos de Daniel ? Dieu lui a donnĂ© des visions que nous voyons sâaccomplir Ă notre Ă©poque. Qui Ă©tait la femme de CaĂŻn ? Raisonner Ă partir des Ăcritures apporte une rĂ©ponse satisfaisante Ă cette question. Lâhistoire de NoĂ© et du DĂ©luge mythe ou rĂ©alitĂ© ? La Bible dit quâun jour Dieu a provoquĂ© un dĂ©luge pour dĂ©truire les mĂ©chants. Quâest-ce qui, dans la Bible, prouve que câest bien Dieu qui a fait venir le DĂ©luge ? Quâest-âce que lâarche de lâAlliance ? Dieu a demandĂ© aux IsraĂ©lites de fabriquer cet objet. Ă quoi servait-âil ? Le suaire de Turin est-âil le linceul de JĂ©sus ? Trois caractĂ©ristiques du suaire permettent de fournir une rĂ©ponse Ă cette question. Dieu sâest-âil servi de lâĂ©volution pour crĂ©er les diffĂ©rentes formes de vie ? Rien dans la Bible ne contredit le fait quâil peut y avoir des variations au sein de chaque espĂšce, comme lâobservent les scientifiques. Valeur pratique Comment avoir une vie de famille heureuse quâen dit la Bible ? DĂ©couvrez quelques conseils basĂ©s sur la Bible qui ont dĂ©jĂ aidĂ© des millions dâhommes et de femmes Ă connaĂźtre le bonheur dans leur famille. LâamitiĂ©, quâen dit la Bible ? De bonnes amitiĂ©s font ressortir ce quâil y a de meilleur en nous et nous aident Ă progresser. Choisissez avec soin vos amis ! Quâest-âce que la RĂšgle dâor ? Quand JĂ©sus a Ă©noncĂ© la RĂšgle dâor, il parlait de la façon de traiter non seulement les gens en gĂ©nĂ©ral, mais aussi nos ennemis. Comment prendre de bonnes dĂ©cisions ? Six principes bibliques qui vous aideront Ă acquĂ©rir sagesse et intelligence. Lâespoir OĂč le trouver ? La Bible, une source fiable de conseils, peut amĂ©liorer notre vie et nous donner confiance en lâavenir. Lâargent est-il la racine de tous les maux ? Lâexpression lâargent est la racine de tous les maux » est une citation biblique incomplĂšte. ProblĂšmes dâargent et dettes la Bible est-âelle utile ? Lâargent ne fait pas le bonheur. Mais comment le gĂ©rer ? La Bible donne quatre conseils pratiques. Vivre avec une maladie chronique la Bible est-âelle utile ? Oui. DĂ©couvrez trois idĂ©es qui peuvent vous aider Ă endurer une maladie chronique. La vengeance quâen dit la Bible ? Les conseils de la Bible ont aidĂ© beaucoup de personnes Ă renoncer Ă lâenvie de se venger. Que dit la Bible Ă propos de la colĂšre ? La colĂšre est-âelle justifiĂ©e ? Que faire avant quâelle nâexplose ? Je suis dĂ©primĂ© la Bible peut-âelle mâaider ? DĂ©couvrez trois choses que Dieu, dans son amour, donne pour rĂ©conforter ceux qui se sentent dĂ©primĂ©s. La religion, Dieu ou la Bible peuvent-âils vous aider Ă aller mieux ? DĂ©couvrez comment lâamitiĂ© avec Dieu peut amĂ©liorer votre vie dĂšs maintenant et dans lâavenir. Sâaimer soi-âmĂȘme quâen dit la Bible ? JĂ©sus a dit Tu dois aimer ton prochain comme toi-âmĂȘme. » Que voulait-âil dire ?
DĂ©couvrir la Bible Ă©thiopienne, câest aller de surprise en surprise. Son canon est le plus vaste et ses contours souples. Pourquoi son canon est-il conçu diffĂ©remment ? Quelle place lâĂthiopie occupe-t-elle dans la Bible ? La Bible Ă©thiopienne frappe, dâabord, par son Ă©tendue selon une tradition fermement Ă©tablie, 81 livres la composent. Il sâagit du plus vaste canon, ou liste de livres reconnus comme Ăcritures saintes, attestĂ© dans le christianisme. Ă titre de comparaison, le nombre dâouvrages retenus sâĂ©lĂšve Ă 73 chez les catholiques et Ă 66 chez les protestants. Quels sont donc ces mystĂ©rieux livres qui font autoritĂ© dans lâĂglise orthodoxe Ă©thiopienne et nulle part ailleurs ? Prenons comme illustration les deux ouvrages les plus fameux HĂ©noch et JubilĂ©s. HĂ©noch nâest pas un inconnu le livre de la GenĂšse le mentionne en septiĂšme position dans la gĂ©nĂ©alogie des descendants dâAdam, en prĂ©cisant HĂ©noch vĂ©cut en tout 365 ans. Ayant marchĂ© dans les voies de Dieu, il disparut car Dieu lâavait enlevĂ© » GenĂšse 5,24. Quant au livre qui porte son nom, les chrĂ©tiens hors de lâĂthiopie nâen ignoraient pas tout non plus, car les Ă©ditions du Nouveau Testament le citent explicitement. En effet, lâauteur de lâĂ©pĂźtre de Jude Ă©crit au sujet de certains opposants Câest sur eux aussi quâa prophĂ©tisĂ© HĂ©noch, le septiĂšme depuis Adam, en disant âVoici que vient le Seigneur avec ses saintes milices pour exercer le jugement universel et convaincre tous les impies de toutes leurs impiĂ©tĂ©s criminelles et de toutes les insolentes paroles que les pĂ©cheurs impies ont profĂ©rĂ©es contre lui.â » Jude 14-15. Le lecteur de la Bible retrouve ici le personnage de la GenĂšse, mais câest le Livre dâHĂ©noch 1,9 quâil doit ouvrir pour y retrouver la citation. Celle-ci en laisse pressentir le thĂšme central, Ă savoir le jugement final des humains et des anges le livre rapporte Ă ce sujet diverses rĂ©vĂ©lations reçues par le personnage Ă©ponyme. Mais encore faut-il avoir accĂšs Ă cet ouvrage⊠totalement absent des bibliothĂšques occidentales durant des siĂšcles. Il fallut attendre le XVIIIe siĂšcle pour quâil soit redĂ©couvert, lorsque des manuscrits Ă©thiopiens furent rapportĂ©s en Europe. Pourtant, HĂ©noch avait reçu un large Ă©cho dans le christianisme antique Justin Martyr, IrĂ©nĂ©e de Lyon, Tertullien, OrigĂšne ou encore saint Augustin citent sa traduction grecque. Dâaucuns le considĂ©raient comme un livre Ă joindre aux Ăcritures saintes, mĂȘme si lâavis contraire prĂ©valut. Auparavant, il avait constituĂ© une Ćuvre importante du judaĂŻsme du second Temple, comme lâa montrĂ© la dĂ©couverte de manuscrits aramĂ©ens, des IIe-Ier siĂšcles av. parmi les rouleaux de la mer Morte. NĂ©anmoins, seuls les scribes abyssiniens lâont prĂ©servĂ© avec constance depuis lâAntiquitĂ©, dans sa version guĂšze ; aujourdâhui encore, câest Ă eux que lâon doit de pouvoir le lire en entier. Il en est de mĂȘme des JubilĂ©s, autre texte juif rĂ©digĂ© au IIe siĂšcle av. seule la traduction Ă©thiopienne contient lâintĂ©gralitĂ© de ses cinquante chapitres. Les fragments de QumrĂąn nâen conservent quâenviron 15 %, mais un autre rouleau de la mer Morte cite ce livre aprĂšs la formule il est Ă©crit », caractĂ©ristique des livres tenus pour sacrĂ©s. Son contenu surprend moins le lecteur de la Bible, puisquâil sâagit dâune refonte des rĂ©cits de la GenĂšse et de lâExode. Toutefois, des dĂ©tails supplĂ©mentaires y sont fournis. Par exemple, si la GenĂšse ne parle que des fils dâAdam et Ăve, câest-Ă -dire CaĂŻn, Abel et Seth, le Livre des JubilĂ©s leur attribue aussi deux filles, Awan et Azura. Et ce sont elles quâĂ©pousĂšrent respectivement CaĂŻn et Seth ! Surtout, une profonde vision du temps et des traditions juives imprĂšgne la narration. Lâhistoire est structurĂ©e en jubilĂ©s, pĂ©riodes de 49 ans, et les traditions fondatrices du judaĂŻsme font lâobjet dâun retour aux sources », Ă une Ă©poque oĂč certains sont tentĂ©s de trop sâaccommoder des pratiques hellĂ©nistiques. Un corpus aux contours souples Nous lâavons dit, HĂ©noch et JubilĂ©s reprĂ©sentent les Ćuvres les plus emblĂ©matiques parmi les ouvrages propres au canon Ă©thiopien. Et pourtant⊠ils ne sont pas toujours mentionnĂ©s dans les listes dâĂcritures saintes en Ăthiopie ! Câest la seconde surprise Ă relever les listes fournies, aujourdâhui encore, dans des ouvrages religieux et thĂ©ologiques de ce pays, fluctuent ; elles nâaboutissent pas de la mĂȘme façon au total de 81 ouvrages, quand il est atteint, ce qui nâest pas toujours le cas. De fait, on distingue parfois deux listes. Le canon Ă©troit », suivi dans les Ă©ditions modernes de la Bible, se diffĂ©rencie du canon catholique par la prĂ©sence, dans lâAncien Testament, de HĂ©noch, JubilĂ©s, 3 et 4 Esdras, le Psaume 151, la PriĂšre de ManassĂ© et les ParalipomĂšnes de JĂ©rĂ©mie. En outre, on nây lit pas la forme habituelle de 1 et 2 MaccabĂ©es, mais trois ouvrages propres Ă la tradition Ă©thiopienne les MaccabĂ©es de Moab, les MaccabĂ©es de Benjamin et les MaccabĂ©es de Lazare. Le canon large », lui, inclut aussi une Histoire des Juifs attribuĂ©e Ă Joseph Ben Gorion, fondĂ©e sur lâĆuvre de lâhistorien juif du Ier siĂšcle Flavius JosĂšphe, ainsi que des traitĂ©s thĂ©ologiques de lâĂ©poque des PĂšres de lâĂglise. Cette distinction entre deux formes du canon demeure toutefois schĂ©matique et ne rend pas compte de toute la fluiditĂ© des listes, qui, encore une fois, excluent parfois jusquâĂ HĂ©noch ou JubilĂ©s. InterrogĂ©s sur le sujet par des chercheurs contemporains, les savants Ă©thiopiens rĂ©affirment lâimportance du nombre total de 81, fermement ancrĂ© dans la tradition, mais reconnaissent quâil est difficile de dire avec exactitude comment lâon y parvient par le calcul. Autrement dit, ils admettent volontiers le flou existant quant aux limites exactes du canon biblique. VoilĂ qui peut se rĂ©vĂ©ler dĂ©routant pour les mentalitĂ©s occidentales, habituĂ©es aux listes bien dĂ©finies, surtout depuis que les conflits confessionnels du XVIe siĂšcle ont amenĂ© protestants et catholiques Ă fixer les contours de leurs Ăcritures saintes avec nettetĂ©. Pour comprendre la situation Ă©thiopienne, il convient Ă la fois de revenir sur lâhistoire de ce pays et de prendre connaissance dâune autre maniĂšre de concevoir le canon. Sur le plan historique, deux Ă©poques semblent avoir marquĂ© la Bible Ă©thiopienne. Tout dâabord, la pĂ©riode dite axoumite IVe-VIIe siĂšcles, du nom de la capitale Axoum aprĂšs lâĂ©tablissement du christianisme dans le pays au IVe siĂšcle et le rattachement de la jeune Ăglise au patriarcat copte dâAlexandrie, de nombreuses Ćuvres disponibles en grec et provenant dâĂgypte sont traduites en guĂšze. Puisque des inscriptions du roi Ă©thiopien Kaleb et de son fils, au dĂ©but du VIe siĂšcle, citent toute une sĂ©rie de passages bibliques dans leur langue, il semble quâune partie substantielle des Ăcritures au moins a dĂ©jĂ Ă©tĂ© traduite auparavant. Se constitue ainsi lâune des plus anciennes versions de la Bible en langue vernaculaire. Le noyau des livres traduits est fourni par la Septante. Mais ce dernier terme ne constitue en rĂ©alitĂ© quâun nom donnĂ© a posteriori Ă un corpus aux contours mal dĂ©finis, fruit dâun long processus de traduction de livres juifs en grec, du IIIe siĂšcle av. au Ier siĂšcle ap. Pendant les premiers siĂšcles du christianisme, câest, de fait, une multiplicitĂ© dâouvrages copiĂ©s sur des rouleaux sĂ©parĂ©s qui circule. Il faut attendre la production de recueils sous la forme de codex » ancĂȘtre du livre, Ă partir du IVe siĂšcle, pour voir rĂ©unies matĂ©riellement, pour la premiĂšre fois, de vĂ©ritables collections mĂ©ritant le nom de bibles ». Il sâagit, par exemple, des codices Vaticanus, Sinaiticus et Alexandrinus ; mais elles ne possĂšdent pas exactement le mĂȘme sommaire. LâAntiquitĂ© chrĂ©tienne ne verra aucun concile gĂ©nĂ©ral imposer Ă tous un canon biblique unique. Si, par exemple, la plus ancienne liste complĂšte des livres du Nouveau Testament est dressĂ©e dĂšs 367 par Athanase dâAlexandrie, elle nâinfluencera pas les Ă©glises syriennes. Songeons ainsi que la Peshitta, traduction syriaque de la Bible, laisse de cĂŽtĂ© plusieurs Ă©pĂźtres 2 Pierre, 2 et 3 Jean, Jude ainsi que lâApocalypse. Dans ces conditions, il ne faut pas sâĂ©tonner que les traducteurs Ă©thiopiens Ćuvrant aux IVe-Ve siĂšcles aient eu une conception souple des livres Ă adopter, et quâils aient inclus des ouvrages tenus ailleurs pour apocryphes ». Cela surprend dâautant moins que cette Ăglise est longtemps demeurĂ©e relativement Ă lâĂ©cart du reste du christianisme. Tout comme le patriarcat copte dâAlexandrie dont elle dĂ©pendait, lâĂglise Ă©thiopienne ne sâest pas ralliĂ©e aux dĂ©cisions thĂ©ologiques adoptĂ©es par la plupart des Ăglises lors du concile de ChalcĂ©doine 451. Il sâagissait alors de statuer sur la relation entre les natures humaine et divine du Christ. Un facteur de sĂ©paration plus important encore fut lâexpansion de lâislam, qui isola gĂ©ographiquement lâĂthiopie du reste de la chrĂ©tientĂ©. MĂȘme les relations avec lâĂglise copte devinrent irrĂ©guliĂšres Ă partir du VIIIe siĂšcle. Durant des siĂšcles, les prĂȘtres Ă©thiopiens disposĂšrent dâune vaste bibliothĂšque dâouvrages faisant autoritĂ©, sans avoir Ă confronter leur pratique Ă celle des autres Ăglises. Câest au XIIIe siĂšcle quâil faut situer la deuxiĂšme pĂ©riode marquante pour lâhistoire de la Bible Ă©thiopienne. LâĂglise-mĂšre copte resserre alors son influence, et de nombreuses Ćuvres Ă©gyptiennes, Ă©crites en arabe, sont traduites en guĂšze. Les Ăthiopiens hĂ©ritent alors du nombre de 81, vu comme total des livres canoniques, dâĆuvres mĂ©diĂ©vales coptes. Par exemple, ce nombre apparaĂźt dans le Sinodos, une compilation de rĂšglements concernant la vie ecclĂ©siale et liturgique, dont une version fut traduite en guĂšze vers le XIIIe siĂšcle. Le mĂȘme nombre est rĂ©affirmĂ© par le Fetha Nagast Loi des rois », livre du XIIIe siĂšcle traduit en guĂšze vers le XVIe siĂšcle. Ce dernier fournit pourtant une liste dĂ©taillĂ©e des livres canoniques dont le total reprĂ©sente seulement, selon la façon de compter, 71 ou 73 ouvrages ! Dans le mĂȘme temps, les contacts avec les prĂȘtres coptes relancent de vigoureux dĂ©bats thĂ©ologiques sur la TrinitĂ© et le Christ. Plusieurs Ćuvres ayant longtemps eu un statut quasi canonique se voient alors contestĂ©es. Il en est ainsi de LâAscension dâIsaĂŻe, fameuse pour son rĂ©cit du martyre du prophĂšte Ă©ponyme, sciĂ© en deux. Cet ouvrage semble avoir Ă©tĂ© Ă©cartĂ© en raison de lâaffirmation que JĂ©sus a seulement lâapparence dâun homme â contrairement Ă la doctrine de lâIncarnation. Autre signe de la magnitude des controverses, au XVe siĂšcle, lâempereur Zara Yaeqob lui-mĂȘme intervient pour dĂ©fendre le statut de HĂ©noch et de JubilĂ©s. Ămerge alors, ou se prĂ©cise, une conception du canon autre que lâappartenance Ă une liste fixĂ©e. La canonicitĂ© est en rĂ©alitĂ© jugĂ©e en fonction de la conformitĂ© Ă la doctrine chrĂ©tienne. Si ce critĂšre a conduit Ă laisser de cĂŽtĂ© certains livres au XVe siĂšcle, elle autorise une conception souple et inclusive Ă lâĂ©gard de toute une sĂ©rie dâautres ouvrages qui gravitent autour du noyau des livres incontestĂ©s et ne heurtent en rien les thĂ©ologiens Ă©thiopiens. Depuis cette Ă©poque, lâĂglise Ă©thiopienne a ainsi conservĂ© la tradition du total de 81 livres sans jamais fixer de maniĂšre prĂ©cise la liste des livres du canon et, surtout, sans en Ă©prouver le besoin. Des traditions bibliques dĂ©veloppĂ©es en Ăthiopie Pour saisir lâĂ©troite relation entretenue par les Ăthiopiens avec la Bible, il faut aller plus loin que le constat dâun canon vaste aux contours souples. La troisiĂšme et derniĂšre surprise Ă Ă©voquer ici concerne la maniĂšre dont lâĂthiopie sâest trouvĂ©e dans la Bible et, en retour, a Ă©crit son histoire Ă cette lumiĂšre en tirant le fil de traditions bibliques. Ses thĂ©ologiens ont tout dâabord lu dans la Bible diverses mentions flatteuses et prometteuses de leur pays, sous des noms divers. On pense dâabord au verset affirmant que Kush accourt, les mains tendues vers Dieu » Psaume 68,32. Mais aussi Ă deux rĂ©cits, dans lâun et lâautre Testament de la Bible, Ă©voquant des souveraines. Le premier voit la reine de Saba rendre visite Ă Salomon aprĂšs avoir entendu parler de sa sagesse 1 Rois 10,1-10. Le second rapporte quâun haut fonctionnaire de Candace, reine dâĂthiopie, venu Ă JĂ©rusalem, dĂ©couvre lâĂvangile et se fait promptement baptiser Actes 8,26-40. Ces noms gĂ©ographiques Kush, Saba, Ăthiopie dĂ©signaient dans lâAntiquitĂ© des rĂ©gions proches les unes des autres, voire difficiles Ă distinguer. En grec, Ăthiopie » ne visait pas encore clairement lâAbyssinie, mais de lointaines populations de peau noire. La mention de Candace montre que le rĂ©cit des Actes Ă©voque le royaume de MĂ©roĂ©. Saba Ă©tait le nom dâun royaume situĂ© sur le territoire du YĂ©men actuel. Il passa sous la domination dâAxoum aux IVe-VIIe siĂšcles, et des liens antiques existaient entre les deux pays, situĂ©s de part et dâautre de la mer Rouge, sans que lâon puisse les faire remonter Ă lâĂ©poque de Salomon. Quant Ă Kush, il dĂ©signait en gĂ©nĂ©ral la Nubie nord du Soudan actuel, mais lâextension gĂ©ographique exacte Ă laquelle pensaient les auteurs bibliques nâest pas toujours claire ; dâaucuns pensent quâelle a parfois pu inclure le territoire abyssinien. Quoi quâil en soit, les Ăthiopiens ont tout naturellement lu diverses mentions de leur pays dans les Ăcritures. Ils ont, en rĂ©alitĂ©, fait bien plus. Tirant profit de traditions et de sources qui brodaient dĂ©jĂ sur les narrations bibliques, des lettrĂ©s abyssiniens ont peint une vaste fresque dans laquelle leur pays, leur monarchie et leur foi trouvent des racines antiques et vĂ©nĂ©rables, ainsi quâune place dans la destinĂ©e du monde. Cette Ćuvre ambitieuse, le Kebra Nagast ou Gloire des rois, se prĂ©sente formellement comme un discours prononcĂ© lors du concile de NicĂ©e, en 325. En rĂ©alitĂ©, le livre est Ă©crit pour lĂ©gitimer une nouvelle dynastie royale en Ăthiopie, inaugurĂ©e par Yekunno Amlak Ă la fin du XIIIe siĂšcle. Si le texte est long et complexe, il se rĂ©vĂšle gouvernĂ© par une ligne cohĂ©rente qui relie les origines de lâĂthiopie Ă son rĂŽle eschatologique. Dâune part, en effet, Ă la faveur dâune réécriture de lâhistoire de la reine de Saba, la nouvelle dynastie se rattache directement Ă celle de Salomon. Le Kebra Nagast raconte que la souveraine est repartie de JĂ©rusalem enceinte de ce roi. Ayant grandi, leur fils part visiter son pĂšre en IsraĂ«l. Lors de son retour en Ăthiopie, ceux qui lâaccompagnent en rapportent secrĂštement lâarche dâAlliance, appelĂ©e Sion dans le texte. Câest pourquoi lâon affirme encore aujourdâhui Ă Axoum que cette arche se trouve dans lâĂ©glise Sainte-Marie-de-Sion. De mĂȘme, HaĂŻlĂ© SĂ©lassiĂ© 1892-1975, dernier empereur Ă©thiopien et dernier reprĂ©sentant de la mĂȘme dynastie, revendiquait descendre de Salomon. Dâautre part, les participants du concile de NicĂ©e apprennent la dĂ©couverte, dans la basilique Sainte-Sophie, Ă Constantinople, dâun livre selon lequel le gouvernement du monde revient aux rois de Rome et dâĂthiopie. La rĂ©partition doit se faire ainsi Du milieu de JĂ©rusalem et du nord de celle-ci au sud-est, câest la part du roi de Rome, et du milieu de JĂ©rusalem, du nord de celle-ci au sud et Ă lâInde occidentale, câest la part du roi dâĂthiopie. » On comprend lâintĂ©rĂȘt pour la monarchie Ă©thiopienne ! Et, dans le rĂ©cit du moins, pour lâempereur romain Constantin, qui prĂ©side au concile⊠NĂ©anmoins, câest en dĂ©finitive lâĂthiopie qui aura le plus beau rĂŽle, car le livre retrouvĂ© prĂ©dit quâelle demeurera fidĂšle jusquâĂ la venue de lâAntichrist, tandis que Rome finira par sâĂ©carter de la foi orthodoxe. DâoĂč viennent ce motif dâun rĂšgne mondial partagĂ© entre ces deux rois et cette idĂ©e dâune prĂ©cellence de lâĂthiopie ? De livres apocalyptiques rĂ©digĂ©s en Syrie aux VIIe-VIIIe siĂšcles, en un temps oĂč la chrĂ©tientĂ© Ă©tait secouĂ©e par lâexpansion de lâislam et cherchait un sens Ă lâHistoire. LâĂthiopie fait alors figure de puissance chrĂ©tienne Ă©pargnĂ©e par les conquĂȘtes musulmanes. Ă lâĂ©vidence, origines salomoniennes et vocation Ă un rĂšgne puissant sont, Ă lâĂ©poque mĂ©diĂ©vale, liĂ©es par des prĂ©occupations politiques autant que religieuses. Aujourdâhui, ces enjeux disparus, le Kebra Nagast nâen joue pas moins le rĂŽle dâĂ©popĂ©e nationale et fonde tout un complexe de reprĂ©sentations religieuses et culturelles qui façonnent la maniĂšre dont lâĂthiopie, ou du moins lâĂglise orthodoxe Ă©thiopienne, comprend sa propre identitĂ© â le tout prenant sa source dans un vĂ©nĂ©rable rĂ©cit biblique⊠Par Matthieu Richelle , universitĂ© catholique de Louvain LĂ©gende Saint Luc Ă©crivant, Bible Ă©thiopienne, vers 1440-1480. The Cleveland Museum of Art. © The Cleveland Museum of Art/ Purchase from the Fund Ă lire dans le numĂ©ro 235 dĂ©cembre 2020-janvier-fĂ©vrier 2021 Fascinante Ăthiopie juive et chrĂ©tienne. Cliquer pour acheter le numĂ©ro.
Dans cet article, nous nâavons aucunement lâintention de dĂ©nigrer les musulmans en tant que croyants et en tant que fidĂšles dâune religion. Nous voulons uniquement relever que certains prĂ©ceptes du Coran et de la Sunna instaurent des discriminations dont sont victimes des millions de femmes et dâenfants. Ces prĂ©ceptes sont mis en Ćuvre par des Ătats qui sont membres de lâONU et du Conseil des Droits de lâ voulons ĂȘtre solidaires avec ces millions de victimes et refusons que ces discriminations soient pratiquĂ©es en Suisse et dans le reste de lâEurope. Nous voulons en prĂ©server nos enfants et nos sommes rĂ©jouis des fruits portĂ©s par le combat courageux menĂ© par les femmes en Tunisie. Par un combat dâidĂ©es et dâune maniĂšre entiĂšrement pacifique, elles ont demandĂ© lâabrogation de certaines lois basĂ©es sur les prescriptions du Coran et de la Sunna. SaĂŻda Keller Messahli a participĂ© Ă cette lutte pour lâĂ©mancipation et lâĂ©galitĂ© entre les hommes et les femmes. Ces tunisiennes nous ont montrĂ© la voie, et leur lutte a donnĂ© des rĂ©sultats concrets. La Tunisie est le seul pays musulman Ă avoir abrogĂ© des lois basĂ©es sur les prescriptions de lâislam 1. La polygamie est Les discriminations qui touchaient les enfants adoptifs sont abrogĂ©es. Lâadoption plĂ©niĂšre est lĂ©galisĂ©e, malgrĂ© sa stricte interdiction par lâislam. Ainsi, la Tunisie est le seul pays musulman oĂč lâenfant adoptif dispose des mĂȘmes droits que les autres Lâinterdiction faite Ă la femme musulmane dâĂ©pouser un non musulman a Ă©tĂ© Le gouvernement tunisien est en train dâĂ©tablir une stricte Ă©galitĂ© entre les hommes et les femmes dans le domaine de lâ dĂ©montre que le fait de remettre en cause les prĂ©ceptes du Coran et de la Sunna ne constitue en aucun cas une attitude islamophobe ou raciste envers les dit le Coran au sujet de la femme ?La supĂ©rioritĂ© de lâhomme sur la femmeLe Coran affirme clairement que les hommes ont reçu le privilĂšge dâavoir autoritĂ© sur les femmes. Ils ont mĂȘme le droit de les frapper, au seul motif de craindre une dĂ©sobĂ©issance de leur part S4, V34 Les hommes ont la prééminence ou lâautoritĂ© sur les femmes Ă cause des privilĂšges par lesquels Allah a favorisĂ© ceux-lĂ les hommes sur celles-ci et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obĂ©issantes et soumises ; elles conservent pendant lâabsence de leurs maris ce quâAllah a ordonnĂ© de conserver. Vous rĂ©primanderez celles dont vous aurez Ă craindre la dĂ©sobĂ©issance et vous les relĂ©guerez dans des lits Ă part et vous les frapperez. »Pour mieux comprendre la signification de ces versets, il faut lire les explications des exĂ©gĂšses qui font autoritĂ©, comme Tabari ou Ibn Kathir De par sa crĂ©ation et en vertu de la prĂ©fĂ©rence quâAllah lui a accordĂ©e, lâhomme a autoritĂ© sur la femme, il est son maĂźtre qui la gouverne, lâĂ©duque et la corrige quand il le faut. Jouissant de cette suprĂ©matie, les hommes ont une prééminence sur les femmes qui leur doivent obĂ©issance et soumission. » Ces exĂ©gĂštes racontent les circonstances de la rĂ©vĂ©lation du verset qui ordonne Ă lâhomme de battre sa femme en cas de dĂ©sobĂ©issance Une femme battue par son mari vint se plaindre auprĂšs du ProphĂšte, accusant son Ă©poux de lâavoir frappĂ©e et laissĂ© des traces sur son visage par la brutalitĂ© des coups. LâEnvoyĂ© de Dieu voulut punir le mari brutal. Mais Allah rĂ©vĂ©la ce verset ci-dessus. Le ProphĂšte reconnut quâil voulait rendre justice, mais Allah en a dĂ©cidĂ© autrement. La pauvre femme fut renvoyĂ©e et la loi dâAllah reste valable encore aujourdâhui. »Ainsi, lâhomme a le devoir de frapper la femme rĂ©calcitrante dans le but louable » de la corriger, de lâĂ©duquer et de la ramener dans le droit chemin. Lâislam part de lâidĂ©e que la femme a une tendance Ă sâĂ©carter du droit chemin. En consĂ©quence, elle occupe un rang infĂ©rieur Ă celui de lâhomme S2, V228 Les femmes ont des droits Ă©quivalents Ă leurs obligations, et conformĂ©ment Ă lâusage. Les hommes ont cependant une prééminence sur elles les hommes occupent des degrĂ©s supĂ©rieurs dans lâĂ©chelle sociale. » Il nây a pas le moindre doute le Coran affirme dâune maniĂšre claire et explicite que dans lâĂ©chelle sociale les hommes occupent un degrĂ© supĂ©rieur Ă celui des femmes. Le verset suivant instaure la lĂ©galitĂ© de la polygamie. Lâexpression parmi les femmes qui vous plaisent » privilĂ©gie le fait que le mariage est davantage un contrat que lâhomme peut Ă©tablir avec des femmes qui lui plaisent qu'une union basĂ©e sur lâamour entre un homme et une femme.S4, V3 Et si vous craignez de nâĂȘtre pas justes envers les orphelins[1], il est permis dâĂ©pouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de nâĂȘtre pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves achetĂ©es ou captives de guerres reçues dans le cadre du butin que vous possĂ©dez. Cela afin de ne pas faire dâinjustice et de ne pas aggraver votre charge de famille. »Il est important de comprendre que la limitation Ă quatre femmes signifie quatre femmes en mĂȘme temps. Si lâhomme dĂ©sirait une autre femme, il pouvait rĂ©pudier une de ses quatre femmes, pour Ă©pouser une autre. Il est aussi important de comprendre, quâen plus des quatre Ă©pouses lĂ©gitimes, lâhomme avait le droit de prendre un nombre illimitĂ© de concubines, parmi ses esclaves. Ce prĂ©cepte lĂ©gitime les centaines dâesclaves sexuelles qui peuplaient les fameux harems lâhomme avait droit Ă un nombre illimitĂ© de femmes, lĂ©gitimes ou concubines, alors que la femme devait faire preuve dâune fidĂ©litĂ© totale envers son mari. Toute aventure extraconjugale Ă©tait punie par la mariage des mineuresLe verset suivant montre quâil est lĂ©gitime dâĂ©pouser des fillettes prĂ©pubĂšres S65, V4-5 Si vous avez des doutes Ă propos de la pĂ©riode dâattente de vos femmes qui nâespĂšrent plus avoir de rĂšgles, leur dĂ©lai est de trois mois. De mĂȘme pour celles qui nâont pas encore de rĂšgles. Et quant Ă celles qui sont enceintes, leur pĂ©riode dâattente se terminera Ă leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. Tel est le commandement dâAllah quâIl a fait descendre vers vous⊠»Dans son Recueil de Hadiths, qui fait autoritĂ© dans lâislam, Bukhari cite ce verset puis raconte que le ProphĂšte sâest mariĂ© avec AĂŻcha quand elle avait six ans, et quâil a consommĂ© le mariage quand elle avait neuf verset coranique, accompagnĂ© du hadith ci-dessus, explique la tragĂ©die de ces fillettes prĂ©pubĂšres, donnĂ©es en mariage arrangĂ© Ă des hommes qui pourraient ĂȘtre leur pĂšre ou mĂȘme leur grand-pĂšre. MĂȘme dans des pays rĂ©putĂ©s appliquer un islam modĂ©rĂ©, comme le Maroc et lâAlgĂ©rie, la lĂ©gislation accorde aux juges le droit de prononcer le mariage avec des mineures, sans fixer un Ăąge limite !Câest avec ces millions de fillettes contraintes au mariage en terre dâislam que nous avons un devoir de solidaritĂ©. Nous ne pouvons pas accepter quâen Suisse et en Europe les mosquĂ©es continuent dâenseigner et de relayer les versets et les Hadiths qui rendent licite le mariage des fillettes prĂ©pubĂšres. Et malheureusement, la presse rapporte que des fillettes qui vivent en Europe sont ramenĂ©es dans leur pays dâorigine pour ĂȘtre contraintes au mariage !La rĂ©pudiationComme le montre ce verset, lâhomme peut rĂ©pudier une de ses Ă©pouses, selon sa bonne volontĂ©. Il lui suffit de respecter le dĂ©lai lĂ©gal pour lui demander de quitter la maison et de lui rendre les biens qui lui appartenaient.S65, V1-2 Ă ProphĂšte ! Quand vous rĂ©pudiez les femmes, rĂ©pudiez-les conformĂ©ment Ă leur pĂ©riode dâattente prescrite ; et comptez la pĂ©riode ; et craignez Allah votre Seigneur. Ne les faĂźtes pas sortir de leurs maisons, et quâelles nâen sortent pas, Ă moins quâelles nâaient commis une turpitude prouvĂ©e. Telles sont les lois dâAllahâŠPuis quand elles atteignent le terme prescrit, retenez-les de façon convenable, ou sĂ©parez-vous dâelles de façon convenable ; et prenez deux hommes intĂšgres parmi vous comme tĂ©moinsâŠÂ»Nous avons ici un autre exemple de lâinĂ©galitĂ© que lâislam Ă©tablit entre lâhomme et la femme ne peut pas se marier sans tuteur masculinEn vue du mariage, la femme doit obĂ©ir Ă des rĂšgles et des conditions sans lesquelles celui-ci ne serait pas valide. Parmi celles-ci figurent la prĂ©sence du WalĂź tuteur et de deux tĂ©moins musulmans ainsi que la demande de mariage et lâacceptation. Si ces rĂšgles ne sont respectĂ©es, le mariage nâest pas valide S4, V25 âŠEt Ă©pousez-les avec lâautorisation de leurs maĂźtres WalĂź et donnez-leur une dot mahr convenable⊠»Ce principe fait de la femme une mineure Ă vie, jusquâĂ ce quâelle soit rĂ©pudiĂ©e ou veuve, puisque la femme qui nâa pas Ă©tĂ© rĂ©pudiĂ©e ou qui nâest pas veuve, ne peut se marier et choisir son Ă©poux en toute prĂ©cepte coranique qui impose lâobligation dâun tuteur masculin pour valider le mariage de la femme est confirmĂ© par les paroles de Mahomet La femme ne peut pas se marier elle-mĂȘme sans tuteur. Seule la dĂ©bauchĂ©e se marie elle-mĂȘme sans tuteur » Sunan Ibn Majah- Livre du mariage.Lâislam Ă©tablit une supĂ©rioritĂ© Ă©vidente de lâhomme sur la femme. Lâhomme peut se marier en toute libertĂ©, alors que la femme ne peut le faire sans un tuteur des mĂšres cĂ©libatairesLe fait dâavoir un enfant en dehors du mariage met la mĂšre et lâenfant dans une situation dramatique. En premier lieu, la mĂšre cĂ©libataire doit subir le chĂątiment de la flagellation, qui est pratiquĂ© encore aujourdâhui dans de nombreux pays musulmans, Ă commencer par lâIran chiite et lâArabie sunnite. Le chĂątiment est prescrit par le Coran dans la Sourate La LumiĂšre » S24, V1-2 Voici une Sourate que Nous avons fait descendre et que Nous avons imposĂ©e, et Nous y avons fait descendre des versets explicites afin que vous vous souveniez. La fornicatrice la dĂ©bauchĂ©e et le fornicateur le dĂ©bauchĂ©, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitiĂ© pour eux dans lâexĂ©cution de la loi dâAllah â si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et quâun groupe de croyants assiste Ă leur punition. »Les consĂ©quences pour lâenfant sont tout aussi tragiques. Il est trĂšs souvent abandonnĂ© dans des institutions et mĂȘme quand il trouve une famille dâadoption, il subit la discrimination prescrite dans le Coran il nâa pas le droit dâavoir une filiation, de porter le nom de sa famille adoptive et dâĂȘtre inscrit sur le Livret de Famille; il est exclu de lâhĂ©ritage. Ces lois font suite au mariage de Mahomet avec Zaynab, la femme de son fils adoptif, Zayd. Pour que ce mariage, ordonnĂ© par Allah, puisse avoir lieu, Mahomet renia son fils adoptif. Depuis lors, lâadoption fut interdite Ă jamais dans lâislam. Cette interdiction engendre des situations tragiques pour tous les enfants abandonnĂ©s en terre dâ voile pour la femmeLe port du voile rĂ©sulte de deux versets coraniques S24, V31 Et dis aux croyantes de baisser leur regards, de garder leur chastetĂ©, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraĂźt. Et quâelles rabattent leur voile sur leur poitrine âŠÂ»S33, V59 Ă ProphĂšte ! Dis Ă tes Ă©pouses, Ă tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles elles en seront plus vite reconnues et Ă©viteront dâĂȘtre offensĂ©es. »Dans le premier verset, le Coran utilise le terme arabe khimar », qui aurait pour signification un voile qui couvrait la femme. Le verset 59 de la Sourate 33 prescrit aux musulmanes de ramener sur elle » le voile ÙÙŰŻÙÙÙÙÙÙ ŰčÙÙÙÙÙÙÙÙÙÙ Ù
ÙÙ ŰŹÙÙÙÙŰšÙÙŰšÙÙÙÙÙÙ .Ces expressions ont amenĂ© les OulĂ©mas Ă imposer aux femmes de voiler leurs cheveux, mĂȘme si la chevelure nâest pas explicitement citĂ©e dans le la fin du deuxiĂšme verset elles en seront plus vite reconnues et Ă©viteront dâĂȘtre offensĂ©es ». La signification de ce passage est trĂšs claire les femmes qui portent le voile seront reconnues comme Ă©tant des musulmanes, et elles ne seront pas offensĂ©es. Comme si lâinterdiction dâoffenser les femmes ne concernait que les musulmanes portant le rĂ©sumĂ©, le Coran laisse entendre que la femme, de par sa nature, porte en elle le risque de dĂ©tourner lâhomme du droit chemin. Son attrait sexuel pousse lâhomme Ă commettre des choses pouvant aller jusquâĂ lâoffense ou lâagressivitĂ©. Pour prĂ©venir ces situations, le Coran prescrit Ă la femme de porter le est clair que de telles prescriptions sont contraires Ă la libertĂ© et Ă lâĂ©mancipation de la femme telle quâelle est vĂ©cue en les annĂ©es 1960 Ă 1980, les femmes se sont Ă©mancipĂ©es de cette obligation de porter le voile dans une grande partie du monde musulman. Mais la persistance des prĂ©ceptes coraniques a engendrĂ© un grand retour en arriĂšre depuis la prise du pouvoir par Khomeyni en Iran et la multiplication des Fatwas dans les autres pays, le voile sâest de nouveau imposĂ©, non seulement dans le monde musulman, mais Ă©galement en Occident, oĂč il se rĂ©pand en particulier dans les quartiers Ă majoritĂ© montre lâimportance des textes fondateurs de lâislam, en particulier le Coran. Pour permettre une vĂ©ritable Ă©mancipation des femmes de lâesprit patriarcal, il est nĂ©cessaire de revoir les textes, en commençant par les versets du Coran oĂč Allah sâexprime Ă lâimpĂ©ratif et instaure des prescriptions valables en tout temps et en tout femme est infĂ©rieure dans le domaine de lâespritLe Coran demande de recourir Ă deux hommes ou Ă un homme et deux femmes pour valider un tĂ©moignage S2, V282 Faites-en tĂ©moigner par deux tĂ©moins dâentre vos hommes ; et Ă dĂ©faut de deux hommes, un homme et deux femmes dâentre ceux que vous agrĂ©ez comme tĂ©moins, en sorte que si lâune dâelles sâĂ©gare, lâautre puisse lui rappeler. »Comment expliquer ce manque de fiabilitĂ© dans le tĂ©moignage de la femme ? Les musulmans se rĂ©fĂ©rent au Hadiths de Mahomet pour comprendre comment celui-ci a compris ce recueils authentiques de Hadiths, en premier lieu les Sahihes de Bukhari et Mouslim, affirment que le ProphĂšte considĂ©rait les femmes comme dĂ©ficientes en esprit ou en intelligence ». Le Hadith suivant rapporte les paroles quâa tenues Mahomet aux femmes musulmanes â Ă assemblĂ©e des femmes ! Donnez lâaumĂŽne et multipliez les demandes de pardon ; car jâai vu que vous reprĂ©sentez la plus grande proportion des habitants de lâenfer ».â Pourquoi ĂŽ Messager dâAllah ? » demandĂšrent-elles.â Il rĂ©pondit Vous multipliez les malĂ©dictions, vous ĂȘtes ingrates envers vos maris. Je nâai pas vu plus dĂ©ficientes en raison et en religion et plus aptes Ă ĂŽter la sagesse Ă lâhomme, que celles dâentre vous ».â Elles dirent Quelle est la preuve de la dĂ©ficience de notre religion et de notre raison, ĂŽ Messager dâAllah ? »â Il rĂ©pondit Nâest-ce pas que le tĂ©moignage de la femme dans le Coran Ă©quivaut Ă la moitiĂ© de celui de lâhomme ? »â Elles dirent Si ».â Il dit Câest la preuve de la dĂ©ficience de votre raison. Et vous passez des nuits sans faire la priĂšre et vous ne faites pas le jeĂ»ne du Ramadhan Ă cause de vos rĂšgles ceci est dĂ» Ă votre dĂ©ficience en religion. » Sahih Mouslim, Livre de la foi, Hadith 34 Le mal est dans la femme »Le verset suivant considĂšre la femme comme lâennemi de lâhomme.S64, V14 Ă vous musulmans croyants, vous avez de vos Ă©pouses et de vos enfants un ennemi. Prenez-y garde donc. Mais si vous [les] excusez, si vous passez sur [leurs] fautes et si vous [leur] pardonnez, sachez quâAllah est Pardonneur, TrĂšs MisĂ©ricordieux. »Dans une vidĂ©o[2], on voit un enfant rĂ©citer ce verset devant des dizaines de milliers de musulmans, lors du Concours national de rĂ©citation du Coran Ă Paris. Cet enfant reçoit les fĂ©licitations dâAmar Lafar, le prĂ©sident de lâUnion des Organisations Islamiques de France UOIF.Dans son Recueil authentique, Bukhari cite ce verset et le fait suivre par ces paroles de Mahomet Le mal rĂ©side dans la femme, la maison et le cheval ». Bukhari Livre du mariage, Hadith 17Le ProphĂšte, en disant que le mal rĂ©side dans la femme, la maison et le cheval, fait de la femme la responsable du mal, puisque la maison et le cheval ne sont pas conscients du mal qui rĂ©side en eux. Seule la femme a ce pouvoir dâabriter le mal en toute appuyer son explication, lâislam cite le verset du Coran qui prĂ©cise que la ruse des femmes est supĂ©rieure Ă celle de Satan S12, V28 ⊠Câest bien de votre ruse de femmes ! Vos ruses sont vraiment Ă©normes ! »Alors que les ruses des femmes sont Ă©normes, celles du dĂ©mon sont faibles S4, V76 Les croyants combattent dans le sentier dâAllah, et ceux qui ne croient pas combattent dans le sentier du DĂ©mon. Eh bien, combattez les alliĂ©s du Diable, car la ruse du Diable est certes faible ».Suite Ă ce mal qui rĂ©side en elles, Mahomet affirme que les femmes reprĂ©sentent la majoritĂ© des occupants de lâEnfer Jâai vu lâenfer, et jâai vu que la plupart de ses habitants Ă©taient des femmes ». Imam Malik, Muwatta Livre 12 â Ch. 1 â Hadith 445.En consĂ©quence, le ProphĂšte explique aux fidĂšles musulmans Les femmes reprĂ©sentent la pire calamitĂ© que jâai laissĂ©e aprĂšs-moi pour les hommes ». Bukhari Livre du mariage, Hadith 34.Et pour finir, on citera cette prescription qui reste encore valable de nos jours La priĂšre est annulĂ©e par les chiens, lâĂąne et la femme, sâils passent devant les personnes en priĂšre » Bukhari Livre de la priĂšre, Hadith 102.AĂŻcha, la jeune femme de Mahomet, sâemporta contre cette prescription et sâĂ©cria Vous nous considĂ©rez comme des chiens » !ConclusionsIl nây a pas grand-chose Ă ajouter. Nul besoin dâĂȘtre un grand savant pour comprendre ces textes fondateurs de lâislam et les lois divines » quâils ont instaurĂ©es. La femme est honteusement discriminĂ©e par lâislam elle est considĂ©rĂ©e comme infĂ©rieure Ă lâhomme, elle nâa pas les mĂȘmes droits quant au mariage, elle reste toute sa vie une mineure qui a besoin dâun tuteur. Pire, elle reprĂ©sente un mal pour les hommes, une calamitĂ© ; elle est un ennemi ! Est-ce lĂ lâimage de la femme que nous voulons accepter ?Comment pouvons-nous accepter que des pays musulmans qui ont signĂ© la DĂ©claration des droits de lâhomme continuent de pratiquer cette discrimination envers les femmes ?Comment pouvons-nous accepter que lâislam, qui cherche Ă introduire la charia en Occident, continue dây proclamer que le statut donnĂ© Ă la femme par lâislam nâa jamais trouvĂ© son Ă©gal dans une autre sociĂ©tĂ© humaine ?Comment pouvons-nous accepter que ces textes fondateurs discriminant les femmes soient appris et rĂ©citĂ©s par les enfants, sans que personne ne dise rien ? Cet enseignement fait partie de la formation de base que doit recevoir tout Ă©tudiant musulman. Comment un jeune, enseignĂ© de la sorte, peut-il sâintĂ©grer en Suisse ou en Europe ?Comment pouvons-nous accepter que nos autoritĂ©s tolĂšrent cet enseignement qui est manifestement contraire aux lois civiles suisses ?Comment nos autoritĂ©s suisses envisagent-elles de reconnaĂźtre officiellement les associations musulmanes si celles-ci valident des prĂ©ceptes qui sont contraires aux lois civiles suisses ?Notes[1] Le dĂ©but de ce verset parait obscur ; il est en fait liĂ© au statut des orphelins, qui Ă©taient pris en charge par les hommes adultes qui gardaient Ă©galement les biens et lâargent que les orphelins mineurs possĂ©daient en hĂ©ritage. Il fallait attendre que ces orphelins deviennent adultes pour quâils puissent disposer de leur argent et de leur bien. Ainsi, lâhomme qui veut Ă©pouser plusieurs femmes ne devait pas utiliser les biens des orphelins pour la dot de ses Ă©pouses.[2] Voir Annexe 2 B
citation de la bible sur la femme